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Un peu d'Histoire

Publié il y a 6 ans par

Un peu d'Histoire

Le 23 mai 2010, une page d’histoire à Rieumes et Saint-Girons (titre)

 

Dimanche à Jean-Castet, l’ASM accueille Foix à Jean-Castet pour un rendez-vous capital. La venue des Fuxéens dans le Volvestre, c’est l’occasion de revenir au  dimanche 23 mai 2010. Ce jour-là, Montesquieu a trois équipes engagées sur le front d’une compétition nationale. Les juniors du VAL disputent la finale Phliponeau face à Portet-sur-Garonne. A Saint-Girons, la réserve dispute les huitièmes face à Trie-sur- Baîse et l’équipe fanion en découd face à Foix en seizième de finale Honneur.

 

Souvenirs, souvenirs…

 

Le Landais de Montesquieu-Volvestre, Frédéric Mallet m’a sollicité pour évoquer une nouvelle fois les souvenirs dominicaux de notre chère ASM. Par habitude, j’ai plaisir à retracer  les années 70, 80. Cette fois, je traiterai de l’année 2010 et très exactement le dimanche 23 mai. En ce jour de la Saint- Didier, Montesquieu est présent sur trois rendez-vous nationaux. Tout d’abord évoquons la réserve qui est opposée à son homologue de Trie-sur-Baîse en huitième de finale de la compétition Honneur.

 

 

ASM 10 / 15 TRIE SUR BAISE

En cette année 2010, la réserve et jeune et talentueuse. L’année avant, elle a été championne des Pyrénées face à Saint-Affrique. A Saint-Girons, elle dispute une place pour les quarts de finale du championnat de France. Son adversaire n’est pas le dernier venu. En effet, Trie-sur-Baïse est champion d’Armagnac-Bigorre. Au tour précédent, l’ASM a sorti le champion du Roussillon Millas. A Saint-Girons, elle mène la vie dure à son rival. Le match est équilibré. Dans ce duel, c’est le buteur haut-pyrénéen qui fait la différence. Sa botte permet à sa formation de prendre l’avantage (15-10) en fin de match. Malgré un baroud montesquivien, Trie parvient à préserver son capital. Les réservistes quittent la scène la tête haute. Trois semaines, Trie sera sacré champion de France face à Vendome. Dans le journal du rugby (couleur amarillo), l’entraîneur  haut-pyrénéen avouera que l’ASM avait été l’adversaire,  le plus coriace de la phase éliminatoire.

 

 

VAL 27 / 15 PORTET SUR GARONNE

En ce 23 mai 2010, j’étais  à Rieumes. Pour rien au monde, je n’aurai pas manqué  la première finale nationale d’une  équipe montesquivienne de l’ère moderne.

Ce jour-là, j’enfile la chemise du centenaire et un jean bleu. Lors de l’échauffement, j’avoue avoir laissé échapper quelques larmes dans cette enceinte rieumoise.

Avant la rencontre, le VAL a gagné la bataille des supporters. Ils sont tous là les inconditionnels  de Daumazan, Lézat et Montesquieu. Après moins de cinq minutes de jeu, ils sont soulagés puisque sur la première offensive adverse, le centre Julien Milhorat intercepte la balle et marque au pied des poteaux (7-0). La situation se complique pour Portet –sur Garonne,  sa défense cède une nouvelle fois, une réalisation de l’ailier lézatois Filaquier conforte l’avance du VAL (14-0).  Portet a une réaction d’orgueil avant la demie -heure de jeu et revient à (17-10). Juste avant la pause, Oussama Boukercha conforte l’avance des siens (24-10). A la reprise, Portet-sur-Garonne tentera de recoller au score, mais en vain. Le VAL s’impose  (27-15). En seconde mi-temps, un avant du VAL avait été particulièrement remarquable un certain Fabien Gaston. Quel bonheur au coup de sifflet final, une équipe montesquivienne était sacrée  championne de France Phliponeau. Avant la remise du bouclier, j’ai embrassé le bouclier avant que Jacques Rezungles (un élu du comité et de la fédération)  le remette   au capitaine du VAL. Ce jour-là, tous ceux qui avaient évolué en juniors à l’ASM, était un peu champions de France.

 

 

ASM 33 / 30 FOIX  (Après prolongation)

Je n’hésite pas à le dire ce seizième de finale Honneur fait partie des plus grands matchs  livrés  par l’ASM dans sa longue  histoire. A la mi-temps, Foix mène (27-6).

A mi- parcours,  personne ne mise le moindre centime d’euro sur un succès montesquivien. Après quarante minutes de jeu, l’ASM est absente des débats.

Elle ne joue pas, elle déjoue. A l’entracte, le Co entraîneur, Philippe Monnereau (associé à Patrick Milhorat, également mon ami, le témoin de mon mariage, le camarade des bons et mauvais jours)  ne mâche pas ses mots. «  Les gars, il y a deux solutions soit on prend soixante points, soit on gagne le match. Vous choisissez ! ».

Les mots du coach ont touché l’orgueil de l’équipe commandée par Jérome Labessouille.

Une minute après la reprise, Pérez réduit le score, il passe à (13-27) puis à (20-27) après l’heure de jeu par une réalisation de Lacoste. Une pénalité du Fuxéen Hernandez donne un peu d’oxygène à sa formation (30-20). En fin de match, une double réalisation de Guillon et Icard offrent un score de parité (30-30). On joue la prolongation. Dans ce temps additionnel, Benjamin Icard (enfant du Volvestre, nourri à la culture de l’ASM) enquille la pénalité de la victoire. Montesquieu s’impose (33-30) après avoir annulé un déficit de vingt- et –point à la pause.

En huitième, elle sort la tête haute face aux Bigourdans d’Adée. Le 23 mai 2010, une date historique pour les « aficionados » de l’ASM. On ne souhaite qu’une chose revivre de tels moments.

 

Didier Navarre.

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