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Le président Inard exprime la colère de Montesquieu Volvestre dans Rugby Amateur

Publié il y a 6 ans par

Le président Inard exprime la colère de Montesquieu Volvestre dans Rugby Amateur

Souvenez-vous : Montesquieu Volvestre avait atteint la finale du championnat Honneur en avril 2017. Battu par la Vallée du Girou, mais promu en fédérale 3, le groupe séniors, victime d’une vague de départs massive, n’était pas sûr de pouvoir aligner une équipe Une et deux à ce niveau. Jean-Louis Inard, le président de l’ASM, espérait la clémence des instances pour se maintenir au moins en Honneur. Mais ce dernier était finalement relégué en promotion. Après une saison 2017-2018 maîtrisée, et un groupe de joueurs restés fidèles au Volvestre, le club a gagné le droit de remonter en élite régionale. Mais la fin de saison ne se passe pas comme prévue, autant pour l’équipe fanion, que la réserve. Jean-Louis Inard, a tenu à exprimer publiquement son mécontentement, par l’intermédiaire de RugbyAmateur, et sa détermination à contester certaines décisions. Après Lauzerte, Le TAC, c’est donc la troisième fois en moins d’un mois qu’un club manifeste son désappointement…

Les joueurs ont fait le boulot sur le terrain, mais…

 

« En recevant le 4 avril dernier, le compte rendu de la Commission d’Appel Territoriale du comité Midi-Pyrénées, le président que je suis, n’est pas allé de surprises en surprises à la lecture de celui-ci, bien au contraire. En effet, dans sa rigidité réglementaire chronique, le comité dans ce document confirme l’équipe réserve de MONTESQUIEU disqualifiée en phases finales du comité territorial, et le refus de prendre en compte un courrier du vice -président de la FFR qui autorisait exceptionnellement l’équipe Une à participer au championnat de France, au titre du règlement qui autorise le comité à être encore plus sévère que la fédération !

 

Pour le coup, le Comité ne se rate pas, puisqu’après une double rétrogradation, une disqualification de la réserve, il choisit de ne pas considérer ce qui constitue une dérogation de la FFR, et d’appuyer sur le bouton pour conclure par une quatrième peine et ne pas permettre de jouer le championnat de France. C’est remarquable de sévérité, de discernement et de compréhension de la difficulté des clubs à fonctionner. Cependant, si j’en crois la lecture de certains articles parus sur RugbyAmateur, et ailleurs, le Comité, en matière de compréhension, semble faire l’unanimité dans la contestation.

« Je laisserai à vos lecteurs le soin de qualifier cette situation… »

Je tiens à préciser que le club de MONTESQUIEU n’a commis aucune infraction dans le cadre des obligations réglementaires qui lui incombent cette saison en promotion d’honneur. Pour ce qui concerne la disqualification de l’équipe réserve, le comité s’appuie sur divers points de règlement et les interprète. A ce stade, il semble curieux que cette interprétation soit faite dans un sens à l’été ou l’automne 2017, et dans un autre au mois de mars 2018. Que s’est il donc passé entre temps ? De même, comment dans un cas similaire la saison précédente, expliquer que le club de l’US ARIZE, avec lequel nous avons d’excellentes relations, ait vu sa réserve qualifiée sans que personne n’ai rien à redire ?

Ainsi notre club a déposé dès vendredi 30 mars à 17 heures une requête auprès du CNOSF afin d’être entendu sur un jugement de fond bien entendu mais également de forme. Le comité n’a t’il pas lui aussi des règles à respecter ? Car pour ce qui est de la procédure de première instance, c’est le cirque Pinder ! Nous laisserons à l’appréciation de l’autorité sportive tout d’abord, et à celle du tribunal administratif ensuite, si le comité directeur du club le souhaite, le soin d’arbitrer ce différent.

Enfin, étant comme tant d’autres présidents et dirigeants bénévoles, au service du rugby et de mon club, je ne viens pas dans ce communiqué faire un procès d’intention à des gens qui servent aussi le rugby. Mais je suis animé d’une colère déterminée pour faire entendre le droit au respect, qui est dû à un club quel qu’il soit. De fait, comment a-t-il été possible d’entretenir toute la saison des jeunes dans l’espoir de vivre des phases finales, pour ne même pas les informer deux jours avant les barrages qu’ils seraient disqualifiés ? Je laisserai à vos lecteurs le soin de qualifier cette situation.

Jean Louis INARD, président de Montesquieu Volvestre »

 

 

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