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Un peu d' Histoire ...

Publié il y a 6 ans par

Un peu d' Histoire ...

 

 

1983 : Montesquieu retrouve l’honneur,

Cazères est sacré champion des Pyrénées Honneur

 

En 1983, le club de Cazères n’a pas oublié qu’il a été sacré champion des Pyrénées Honneur sur la pelouse de Jean- Castet. Retour sur une année où l’ASM avait retrouvé le championnat Honneur après sept ans d’absence.

 

A la demande du Landais de Montesquieu, Frédéric Mallet, j’ai  ouvert (une nouvelle fois)  avec un certain plaisir l’armoire aux souvenirs. J’ai décidé de me plonger  dans  l’année 1983, une saison concrétisée par le retour en Honneur de l’ASM. En cette année 1982-83, l’ASM est bien portante. En 1982,  elle vient d’être sacrée championne des Pyrénées de Deuxième Série. Le parcours en championnat de France a été séduisant puisqu’il s’est arrêté au stade des huitièmes de finale (défaite 7-6 face à Valence d’Albigeois).

En octobre prochain, elle va évoluer en Première Série avec des ambitions bien affirmées. Le groupe champion des Pyrénées est conforté par l’arrivée de Christian Moulis (ex Rieumes), l’intégration en équipe fanion de Jean-Paul Milville à l’arrière (qui cette année- là sera sélectionnée en équipe junior Midi –Pyrénées) et Jacques Cabau, ancien treiziste venu  du FC Toulouse.

En championnat, elle se mesure à Labruguière, Puylaurent, Verdun-sur-Garonne, Mas d’Azil, Labastide-  Peyrat, Verniolle, Labruguière et Castelnau Labastide et  Villenenouvelle. En tout début de championnat, l’équipe coachée par Albert Navarre enchaîne les victoires en proposant un jeu séduisant. Après six journées, elle loge à la troisième place. Au mois de novembre, elle se rend à Castelnau-Durban. Disons le tout de suite, ce match fut un traquenard pour notre chère ASM. Elle tombe dans le piège ariégeois. Le directeur de jeu, un certain monsieur Lurde est dépassé. Le match dégénère et ne va pas à son terme. Castelnau s’impose sans gloire  (10-3). Quelques jours après, la sanction tombe. Huit points sont retranchés au classement. D’une  troisième place, elle descend à l’avant dernière. De cette injustice, l’équipe commandée par Christian Moulis en a fait une force. Elle est parvenue à arracher la qualification lors de la dernière journée de phase qualificative. A Labarguillère, dans un match viril, mais pas forcément correct, elle s’est imposée (7-3) avec un grand match de notre ami, Yvon Noilhan impérial aux postes de chef d’orchestre (les deux piliers ariégeois s’en souviennent encore). L’ASM est ainsi qualifiée pour la phase éliminatoire. En quart de finale, sur la pelouse de Balma, elle est opposée à Blaye-les Mines. Les Tarnais ne résistent pas à des Montesquiviens euphoriques,  ils s’inclinent (20-6). A l’issue de cette victoire, notre tunique brique et ciel retrouve le plus haut niveau régional sept ans après l’avoir quitté.

 

Malheureusement avec sa place de sixième de poule, l’ASM ne peut pas postuler pour le titre pyrénéen. C’est bien dommage, car elle aurait mené la vie dure à Luzech qui cette année-là, avait décroché le titre. Elle est qualifiée pour le championnat de France. Lors du premier tour, elle s’incline sur la pelouse de Trèbes face à Nissan (3-0). A défaut de jouer la finale de Première Série, le club organise la finale Honneur.

 

 

 

CAZERES – SAINT SULPICE : 2246 SPECTATEURS PAYANTS  A JEAN-CASTET

 

Le 3 avril 1983, deux clubs voisins, Saint-Sulpice et Cazères  viennent chercher le titre Honneur à Jean-Castet. Ce jour-là, le trésorier du club, le regretté Jean-Marc Binet a enregistré 2246 entrées payantes. Le match est de qualité. Cazères, dans le sillage de l’ex rieumois, Vincent Soubiran s’impose (19-15). Du côté de Saint-Sulpice, on peste (encore) sur l’expulsion du deuxième-ligne, Pierre Bolatti avant l’heure de jeu qui a fragilisé l’équipe de la Lèze. Des anciens sont encore remontés contre le directeur de jeu.

Au sein de l’équipe de Cazères figurait un Montesquivien, Jean-François Soucasse qui évoluait ce jour-là au poste de troisième-ligne.

Avant de clore la page, c’est l’occasion d’honorer la mémoire du président, Christian Naulibois qui avait remué ciel et terre auprès du comité régional afin que l’ASM puisse organiser cette mémorable finale Honneur.

 

 

 

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