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Il y a 30 ans, une sacrée équipe Junior

Publié il y a 6 ans par

Il y a 30 ans, une sacrée équipe Junior

 

 

Il y a 30 ans, une sacrée équipe Junior

 

 

En 1988, l’équipe junior Danet de l’entente Montesquieu-Daumazan avait été sacrée championne des Pyrénées et demi-finaliste du championnat de France. Retour sur une belle aventure ….

 

Eté 1978 à Montesquieu-Volvestre, un éducateur, Jean-Claude Cazaré est à l’origine de la création de l’entente avec Daumazan, en ce qui concerne à l’époque, la mise en place d’une équipe cadet. Quatre décennies en arrière, bien des  anciens du patelin  avaient eu mal à la tête,  à l’idée de pactiser avec le rival et ami daumazanais.

Mais quelques années après, l’idée de Jean-Claude Cazaré  était un acte réfléchi. Ce rapprochement entre Montesquiviens et Daumazanais a permis à de nombreux jeunes de la vallée de l'Arize,  de pouvoir pratiquer leur sport favori, de s’affirmer, de se construire, de se forger de biens beaux souvenirs et certains se sont même confectionné un beau palmarès.

De ce rapprochement avec le voisin de l’Ariège, il y a eu  de belles journées ovales dont le sacre des cadets,  champions régionaux le 10 mai 1981 sur la pelouse de Cazères face à Mazères (7-0). Une performance qui nous permet de rendre hommage à l’ami «  Bimbo », Claude Fourcade pour l’état civil, malheureusement disparu au début du mois de juin dernier,  un grand serviteur de l’ASM et l’entraîneur de cette merveilleuse phalange composée par des personnalités telles que Jean-Paul Milville, Marc Médale, Emile Pons, Pierre Chalureau, Jean-Jacques Bonzom, Gérard Lac,  les Daumazanais Sutra, Morère, Bioussa  etc…(Ma mémoire est incertaine. Je m’excuse auprès de ceux à qui j’ai oublié de citer le nom de famille).

Sept ans plus tard, une autre équipe de l’entente a fait honneur aux deux clochers, celle des Danet 1988. Une équipe entraînée par deux passionnés, « Charly » Bouffié et Hughes Verger dit « Waka », deux éducateurs qui ont donné leur corps à la maison rugby.

L’année avant, cette formation avait disputé et perdu la finale régionale face à Ramonville (Défaite 0-19) et s’était hissée jusqu’aux huitièmes de finale du championnat de France battue par Salies-du-Béarn (7-3).

 

 

En début de saison, l’entente domine sa poule. Première équipe régionale, elle écrase la Vallée-du –Girou (100-0) en huitième de finale, Montech en quart de finale (40-3), Saint-Juéry (28-9) en demi-finale. A Villefranche-de- Lauragais, pour l’attribution du titre,  l’Aviron castrais ne pèse pas lourd face à une entente euphorique.

Les Tarnais s’inclinent en toute logique (18-3).

Qualifiés pour le championnat de France, les protégés de « Charly » et « Waka »  vont chercher leur qualification pour les seizièmes de finale  à Isle-sur-Vienne, le club coaché par le célèbre arbitre international, Francis Palmade. Dans un match d’un très haut niveau technique, les hommes du capitaine Pierre  Leygonie  s’imposent  (12-6) et s’autorisent à vivre de beaux dimanches en perspective. Ils sont ainsi qualifiés pour les seizièmes de finale.

A ce niveau de compétition, ils sortent les Lotois de Brétenoux à Négrepelisse (14-3). Au tour suivant, les Héraultais de Servian -Boujan s’inclinent (20-9), en quart de finale, Juillan explose sur la pelouse de Boulogne-sur-Gesse (30-0). Malheureusement, à une marche de la finale, l’entente passe à côté de son sujet face à Saint-Juéry (12-6)  sur le terrain de Revel (la pelouse maudite). Trente ans après, certains n’ont pas encore digéré cette défaite. En finale, les Tarnais de Saint-Juéry ont baissé la garde face aux Audois de Fleury (7-4). Que serait-il passé ce jour-là si l’entente avait disputé la finale ?

Trente ans après, tous les acteurs de cette époque n’ont pas oublié cette merveilleuse épopée. Dans ce groupe, il y avait Pierre Milville qui a obtenu deux titres de champion de France avec les Reichel du Stade toulousain en 1990 et deux ans plus tard avec la Nationale B. Il y avait Vincent Vaira, Laurent Labessouille ( Champion de France 2011) qui ont porté quelques années après avec succès le maillot de l’équipe fanion.

Didier Navarre

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