ASM: Un peu d'Histoire

L’ASM a contribué à l’éclosion du rugby à Cazères

Un ancien joueur de Montesquieu, Pierre Gros a lancé le rugby à Cazères en 1973. Un personnage qui a marqué l’histoire des deux clubs

Dimanche, le stade des Capucin de Cazères devrait respirer à pleins poumons, le trésorier devrait normalement faire une belle recette, car l’adversaire n’est autre que l’AS Montesquieu Volvestre, son  poursuivant direct au classement. Plus qu’une simple rencontre, ce duel entre Volvestre et Comminges, aura le doux parfum du souvenir, car le club de Cazères a été créé par un ancien montesquivien, Pierre Gros qui avait poussé dans la mêlée de l’ASM et celle de l’US Arize entre les années 60 et 70.

Après raccroché les crampons, celui qui tenait une boucherie à Cazères, a créé le club dans cette cité. C’était en 1973. D’ailleurs de nombreux montesquiviens, les Martin, Peyre, Delmas, Eychenne, Estaque  avaient signé en faveur de l’USC. Un an plus tard, les Cazériens disputèrent la finale de Quatrième Série face aux Tarn-et Garonnais de la Nicolaïte. Un premier rendez –vous conclu par une défaite (11-3).

Au fil des années, André Cunniberti, Jean-François Soucasse  ont porté le maillot cazérien. Ce dernier fut même sacré champion des Pyrénées Honneur en 1983 face à Saint-Sulpice-sur-Lèze sur la pelouse de Jean-Castet.  D’ailleurs, le stade Jean-Castet fut le théâtre  de rencontres épiques entre les deux formations. Surtout au début des années 80 où les deux rivaux évoluaient en Deuxième Série. En 1980, les Cazériens l’emportèrent (7-3). La saison suivante, ils récidivèrent (6-4).

 Quant à la dernière prestation des Cazériens à Jean-Castet, elle remonte à la saison 2009-2010. L’équipe coachée par Patrick Milhorat et Philippe Monnereau avait copieusement dominé son rival (29-3).

Dimanche, tout le monde attend une belle prestation entre deux excellentes équipes. Deux structures qui incarnent les valeurs du rugby des villages. Et pour mieux donner consistance à son projet de club, Cazères a fusionné avec son voisin du Fousseret. Et si Montesquieu venait à s’allier avec un voisin ? Jean-Castet pourrait  rêver de bien beaux dimanches en perspective.

                                                                                 Didier NAVARRE ( Communication ASM )