FFR : une baisse de 30% des licenciés ?
Publié il y a 7 ans par Frédéric MALLET
Il n’y a pas que dans la hiérarchie mondiale que le rugby français perd des places, (entre la 8ème et la 9ème place). Au nombre de licenciés aussi, le rugby occupe une 8ème place méconnue, au coude à coude avec la natation et l’athlétisme. Les déclarations du président de la FFR hier, ne sont pas faites pour nous rendre optimistes…On nous aurait menti ?
Car au-delà des critiques globales sur le fonctionnement du rugby français, c’est bien nombre de licenciés qui est aussi pointé du doigt par Bernard Laporte qui s’est exprimé hier dans les colonnes du Parisien : « On se targue d’avoir 450 000 licenciés depuis bien longtemps, or, c’est faux. Il y en a 320 000. Ce n’est pas la même chose. Ensuite, on a une perte de 16 000 gamins à l’école de rugby depuis 2012. Ce n’est pas possible !
En 2015, la FFR officialisait pourtant une légère hausse de 4% soit 438 144 licenciés. En 2016, on nous avançait un chiffre proche des 450 000. Il s’agissait donc d’une … « erreur » ?
Bernard Laporte ne pouvait s’empêcher de constater, plus que de justifier : « Cela veut dire qu’on a un manque de notoriété, un manque de proximité avec les scolaires. Il faut donc pénétrer tout ça. Parce que, si on attend dans nos clubs, on va attendre longtemps. Il faut communiquer, aller se présenter. On doit devenir des agents commerciaux. On doit vendre notre sport.
Au passage, le président de la FFR envoyait un message clair : »Il faut aussi une équipe de France qui gagne. Parce que c’est la vitrine. Tout est lié. En attendant, si on continue à perdre des licenciés, cela signifiera que notre sport n’est plus reconnu. Le travail de recrutement dans les écoles n’a jamais été fait. On va le faire. Donc je suis très optimiste. Mais il est temps ! »
Il est temps de se tourner vers les écoles et propose le touche rugby, voire le rugby à 5, si chers aux nations du sud, dont on vante leurs dextérités ballon en mains. Redonnons au rugby à XV ses lettres de noblesse, ses essais du bout du monde qui nous ont fait vibrer. Laissons nos meilleurs jeunes s’exprimer au plus haut niveau dès qu’ils en sont capables. Laissons le rugby amateur être le vivier extraordinaire qu’il a toujours été. Bref, donnons envie à nos minots de jouer à ce sport magique, au lieu de faire peur à leurs mamans qui n’entendent que le mot violence et protocole commotion ! Enfin, on dit ça…
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