Prague ou la ville aux 500 clochers
Publié il y a 6 ans par Frédéric MALLET
Le titre, c’était pour la caution culturelle, parce que pour le reste, on n’a pas pu non plus tout visiter…
On a pour coutume de dire que « tout ce qui se passe à [choisissez le nom de la ville] reste à [choisissez le même nom de ville] », mais bon, en déformant les noms et peut-être même en inventant quelques histoires, on peut faire une entorse au règlement, pour une fois que Romain Rouaix rentre intact (ce sera le seul nom véridique de cette production).
J-1
Quelques jours auparavant, les Prix Nobel de la Paix, de Littérature ainsi que le Médaillé Fields de 1999 avaient convenu d’une idée brillante : on va se retrouver en ville pour ne pas avoir à se réveiller aux aurores et arriver par petits groupes à 4 heures à l’aéroport de Blagnac.
Quelques heures plus tard, et après les constats d’un gastro-entérologue et d’un neurologue, l’idée semblait nettement brillante, malgré la vigueur et la volonté des troupes mises à la bonne tenue de l’événement. On n’est pas encore parti : ASM 0 – 1 Destination inconnue.
Bon, on décolle enfin. Tout le monde a sa CNI – à jour est un détail, l’avoir était déjà un exploit – et on découvre donc notre destination : la capitale de la République Tchèque ! Deux heures de vol plus tard, nous changeons donc nos euros pour la monnaie locale (les couronnes tchèques) : les ambitions oscillent entre quelques centaines d’euros et plusieurs milliers – n’oubliez pas, vous ne saurez jamais le vrai du faux. Valises déposées, cerveau(x) laissé(s) à Toulouse : les conditions sont réunies pour ressembler à de vrais rugbymen… sauf que là-bas, le rugby, c’est l’équivalent de la période de gel en Andalousie : inconnu.
Après un premier soir marqué par les belles performances de Jean-Chris, Maurice et Paul, l’éternité subie pour le service au restaurant et quelques exploits extra-sportifs, et encore que… les guerriers regagnent l’hôtel pour être fin prêts à enchaîner avec le tournoi local.
Les conditions sont idylliques : un stade aux allures d’Olympisme, du soleil et une tireuse à bières… sauf qu’il a fait bien trop vite trop chaud, que la pelouse était un brin trop sèche tout comme la machine à tirer la boisson houblonnée avait subi la dure loi de la surchauffe. Les Rouge et Bleus se sont donc mis au diapason et malgré une supériorité technique évidente, les excès de la veille ont mis à mal les ambitions du duo de coach Boucheron-Respaud. Seuls les Wathy – exemplaires tout du long – ont réussi à garder le niveau qui était le leur. Bon, du coup, on s’est échappé sur le dernier match de classement, l’équipe « Elite » ayant eu peur de subir la foudre de l’équipe « Des litres ». Dans la foulée, retour sur la capitale, le centre-ville, sa station balnéaire et ses établissements cosy... de la sagesse en veux-tu en voilà jusqu’au petit matin. Il ne faut pas abuser des bonnes choses, juste en profiter.
Le GO du groupe s’étant renseigné, nous voilà partis, le dimanche, pour un triplé historique : musée des Geôles, musée des Glaces et Grotte des Chutes. Chaque endroit méritait bien son appellation, et les troupes ont pu rallier – pour un gros ensemble – les trois étages de la plus grosse « boîte de night » de la ville. Les performances au dancing n’ayant eu d’égales que celles des joueurs de Fédérale 1 dans un endroit atypique selon les dires de JF De La Truffe, mais pas forcément appréciées à leur juste valeur. Chacun regagnant l’hôtel à sa convenance, il est l’heure de passer au dernier jour, mais avant ça, laissez-vous embarquer par un petit morceau de piano « handfree » à l’espace réceptif… Envoûtant n’est-ce pas ?
Le lundi tout est permis
Après deux jours de répit et de tranquillité, fallait bien finir par se lâcher et profiter. « Le groupe vit bien » mais presque trop… du coup, séparation des élites, regroupement de certains élytres – dont ceux du Pélican Doré – sur tous les centres d’intérêt touristiques que peut comporter Prague.
17 heures : c’est déjà l’heure du retour à l’aéroport local. Notre « hôtesse » nous prodigue ses ultimes conseils, mais vu que personne n’a écouté ceux de l’aller qui valaient bien plus, elle n’a pas eu plus de succès pour ceux du retour. Dernière frayeur d’avant décollage, puis derniers soucis de bagages pour Louis Lourde, passager du vol par contumace.
26 bonhommes, deux dirigeants, quatre jours de franche camaraderie et de rigolades. Des souvenirs, des histoires, des découvertes humaines comme culturelles. Le Rouge et le Bleu s’exportent bien, se portent bien et se supportent de mieux en mieux. A l’année prochaine.
PS : un grand merci à Yéyé, véritable Tour Operator à lui tout seul, mais surtout à l’ensemble des participants à ce voyage qui ont éminemment participé à la bonne ambiance tout au long de ce séjour.
Rémi Janotto
Commentaires
Connectez-vous pour pouvoir participer aux commentaires.