On n’a pas tous les jours 110 ans ...

Le 23 juin dernier, l’ASM a fêté ses cent-dix-ans d’existence. Une journée du souvenir où le passé s’est mêlé au présent.

Comment évoquer cent -dix- ans d’histoire ponctué par le gain de deux titres nationaux Honneur 2011, junior Phliponeau avec le Val en 2010, cinq titres régionaux de l’équipe fanion, deux sacres pyrénéens de l’équipe réserve ainsi que les prouesses des équipes cadets, juniors et minimes ?

En une journée, cela serait impossible. Or, impossible n’est pas montesquivien.

Le 23 juin, l’ASM s’est penchée une nouvelle fois sur son passé. Le 23 juin dernier, le club couleur brique et ciel avait mis les petits plats dans les grands. A Jean-Castet, le pré de biens de joutes mémorables, ils étaient près de cinq cents dont un grand bleu narbonnais, Claude Spanghero venu de son cher village de Bram partager ce moment d’émotion et de passion. Il faisait beau ce jour-là. C’était la fête du rouge et bleu. En cette journée d’anniversaire, le président Jean-Louis Inard et son équipe avaient concocté une journée aux petits oignons. Le moment le plus émouvant fut l’inauguration de la tribune des présidents par les officiels, Jean-Louis Inard, Jean -Louis Respaud et Jean-Claude Icard. De 1908 à 2018 figurent dans le marbre le patronyme de tous ceux qui ont permis à l’ASM d’exister au fil des saisons. Les Atoch, Bronde, Sauné, Supernant, Naulibois, Fourcade, Pujol, Inard, etc…sont à jamais liés pour l'éternité à cette belle histoire du rugby montesquivien.

LE TOURNOI INTER GENERATIONS

A ce rendez-vous de l’amitié, du souvenir, il est difficile d’imaginer une journée sans agapes. Avant les discours officiels, le long apéritif, comment ne pas remercier, tous ceux qui ont concocté la paella réparatrice. Et aussi, soulignons la présence des « sœurs sisters » dont le répertoire large et varié, a amené une touche encore plus conviviale à cette journée.

Si le moment le plus émouvant fut l’hommage à tous les présidents, il y a eu en tout début de matinée, un moment plus que réconfortant. Anciens, joueurs actuels, féminines et jeunes avaient à cette occasion chaussé les crampons pour un tournoi à toucher inter générations. Pour ceux qui n’ont plus le privilège de courir et qui sont désormais de simples observateurs, c’est la présence rassurante des jeunes de l’école de rugby, des cadets qui ont participé à ce tournoi plus qu’amical.

L’ASM a beau avoir cent-dix-ans. Elle peut se flatter que des jeunots de l’école de rugby, ont le désir de reprendre le relais de leurs glorieux ainés. Dans dix ans, tout laisse croire que les Montesquiviens seront de nouveau présents pour fêter les cent-vingt-ans.

Didier NAVARRE

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