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Jean-Louis INARD (Montesquieu) : « Il n’y avait pas d’autre alternative »

Publié il y a 6 ans par

Jean-Louis INARD (Montesquieu) : « Il n’y avait pas d’autre alternative »

Comme nous l’évoquions en début de mois, Montesquieu devait faire face à une grosse vague de départs imprévue, et ne pouvait de fait, assumer sa montée en fédérale 3. Le vice-champion des Pyrénées 2017 vient de traverser deux mois agités au point de ne pas en connaître son avenir. Depuis hier, la situation s’est décantée, et Jean-Louis INARD, le président de l’ASM, qui n’a pas ménagé ses efforts, nous donne les dernières nouvelles officielles de son équipe fanion…

Jean-Louis INARD, vous étiez dans l’inconnu depuis plus d’un mois, qu’en est-il aujourd’hui ? 
On a signifié à la fédération que l’on ne pouvait pas assumer notre montée, par manque d’effectif. Nous ne pouvions pas répondre aux obligations liées aux exigences de la fédérale 3 et présenter une équipe réserve à 15. Et comme ce règlement s’applique au niveau Honneur, nous avons sollicité le Comité Midi Pyrénées pour jouer en Promotion Honneur. Ce qui nous a été validé hier.

Il n’y avait donc pas d’autre alternative ?
Non. Nous avons 40 licenciés à ce jour, peut-être un peu plus à la reprise avec le retour de quelques anciens, mais dans tous les cas, pas assez pour assurer une saison convenable. On a perdu de nombreux titulaires, dont 5 ou 6 qui jouaient devant. On ne compense pas certains départs aussi facilement. Il était hors de question de partir dans une saison galère, avec un effectif aussi juste, en quantité.

En revanche, il était question d’une entente avec Carbonne, votre voisin. C’était une solution pour étoffer le groupe séniors et de repartir en Honneur non ?
Je les ai sollicité il y a un an oui, donc ce n’est pas nouveau, mais c’était trop tôt selon leurs dirigeants. On en a reparlé il y a quelques mois aussi. Plus récemment, une réunion entre joueurs des deux clubs, informelle, a eu lieu et s’est très bien passée a priori. Mais les présidents de Carbonne veulent attendre la fin du mois d’août pour savoir s’ils peuvent repartir ou pas. Ils ont un effectif de 22 joueurs je crois, donc ça me semble compliqué. Ce serait plus cohérent que nos deux équipes s’entendent oui, mais je ne suis pas le décisionnaire.

« On ne peut pas aller à l’encontre de certaines décisions, ni de certaines pratiques… »

Vous aviez gagné le droit de monter en fédérale 3, vous êtes vice-champion régional, et vous repartez en promotion honneur, quel est votre sentiment sur cette situation plutôt imprévue ?
J’en ai fait mon deuil. Mais j’ai passé deux mois affreux, à appeler jusqu’à 25 mecs chaque soir, dont certains qui n’ont pas tenu parole, à faire des réunions avec les entraîneurs trois fois par semaine, pour savoir comment faire, ce n’était pas évident. Mais on ne peut pas aller à l’encontre de certaines décisions, ni de certaines pratiques. Je n’ai pas d’amertume, je suis juste déçu. C’était une récompense sportive méritée après notre belle saison, mais c’est ainsi.

Comment voyez-vous l’avenir de l’ASM maintenant ?
Je suis président depuis plus de 11 ans, donc vous savez, l’avenir ne m’appartient pas. Il appartient aux joueurs, à eux de savoir quelle destinée ils veulent donner à leur club. Ce qui me rassure, c’est de voir qu’il existe un noyau dur de gars sur qui on peut vraiment compter.

Maintenant que cette période tourmentée est terminée, l’objectif pour la saison prochaine sera de remonter de suite ?
Si on finit premier de poule, on pourra monter oui. Mais si c’est pour repartir dans une galère, non merci. Encore une fois, on va voir avec les joueurs ce dont ils ont envie. On ne fait pas du rugby loisirs, quand on s’engage en compétition, il faut mettre un minimum d’ingrédients pour prendre du plaisir le dimanche et tout au long d’une saison.

Donc on verra bien. Mais je reste confiant.

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